Précarité de mobilité : le covoiturage à la rescousse ?
Mobilité : quand les disparités se transforment en précarité
C’est bien connu, en France, les centre-villes profitent souvent d’infrastructures bien développées, et notamment de transports en commun fréquents et bien entretenus. Malheureusement, il suffit parfois de s’éloigner des épicentres de la vie économique et culturelle pour se retrouver dans des endroits et quartiers beaucoup moins bien desservis. Ainsi, on considère que, rien que dans l’hexagone, 5,3 millions de personnes sont en situation de dépendance à la voiture. Et ça, c’est plutôt une mauvaise nouvelle en ce qui concerne l’autosolisme et la pollution liée à l’usage de la voiture individuelle.
4,3 millions de personnes ont également du mal à faire face aux coûts associés à leurs déplacements. Elles n’ont pas assez d’argent pour payer l’essence, pour acheter ou pour changer de voiture. C’est compréhensible, quand on sait que 16% des Français dépensent plus de 300 € par mois pour pouvoir utiliser leur voiture. Conséquence : l’unique alternative pour ces personnes est d’utiliser les transports en commun mais c’est souvent peu pratique avec des horaires non flexibles. Et les jeunes et les personnes retraitées sont souvent plus affectés par la précarité de mobilité en raison d’un pouvoir d’achat généralement plus faible. Entretenir une voiture, faire le plein, ou devoir prendre un taxi pour aller voir des amis ou faire ses courses représente parfois une part importante de leur budget.
Des impacts réelles pour les personnes concernées
Loin de se cantonner à des difficultés à se déplacer, la précarité de mobilité a de réelles répercussions sur la vie sociale et professionnelle des gens qui en font les frais. En effet, pas facile d’accepter un poste dans la ville d’à côté quand cela impliquerait de prendre un bus, un train, et deux métros et de se lever tous les jours à 4h30 du matin. 87% des habitants du milieu rural se disent dépendants de la voiture pour se rendre au travail, contre 56% des franciliens. D’autre part, 35% des habitants de la région Ile-de-France disent avoir déjà dû renoncer à un emploi du fait d’un problème de mobilité.
Côté santé, le tableau n’est pas vraiment mieux. On le sait bien : les campagnes affichent un déficit en termes de nombre de médecins sur le territoire. La plupart des spécialistes exercent en ville. Les personnes en précarité de mobilité peuvent ainsi être incitées à négliger leur santé faute de moyens pour se déplacer : 37% des habitants franciliens auraient ainsi renoncé à un rendez-vous médical à cause d’un manque de transports.
Enfin, l’isolement géographique, quand il est couplé à la précarité de mobilité, peut également mener à un isolement social. Se rendre auprès de ses amis, de sa famille ou encore sur les lieux où prennent place les activités sociales ou culturelles — bien souvent en ville, peut être compliqué. Et cela peut affecter le bien-être mental et émotionnel de ces personnes.
Le covoiturage urbain pour plus de mixité et de solidarité
Comme une bonne alternative aux transports en commun (où l’on est si serré aux heures de pointe qu’on sent l’haleine de son voisin) et au taxi trop onéreux, on trouve donc le covoit’ urbain. Mais en plus d’offrir un moyen de se déplacer financièrement abordable, covoiturer, c’est aussi choisir un mode de transport capable de créer du lien et de la solidarité. Le covoit’ offre la possibilité d’échanger avec des gens à qui on n’aurait pas parlé dans un bus bondé et de faire de nouvelles rencontres. D’ailleurs, certains y ont même rencontré l’amour… En d’autres termes, covoiturer au quotidien, ça nous rapproche, et ça nous permet de rencontrer des personnes à qui on aurait peut-être jamais parlé dans un autre contexte !
Et en plus de nous permettre de rencontrer nos voisins, c’est aussi un bon moyen de se déplacer dans les moments difficiles. Pénurie d’essence ou grève des transports, le covoit’ urbain permet de mutualiser les véhicules et les dépenses, et offre une solution pratique à tous ces désagréments du quotidien. Bref, vous l’aurez peut-être compris : covoiturer, c’est faire le choix de la solidarité.
Le covoit’, une solution à adopter au quotidien ?
Pour répondre à toutes ces problématiques, le covoiturage urbain offre plusieurs avantages. Il est notamment :
- Économique :
➡️ Le partage des frais de transport rend les déplacements plus abordables pour le conducteur comme pour les passagers. Les coûts de carburant, de péage et d’entretien sont divisés entre plusieurs passagers, ce qui rend chaque trajet moins coûteux. D’ailleurs, 31% des jeunes et des plus modestes se disent prêts à recourir au covoit’ pour rendre la note moins salée.
- Eco-friendly :
➡️ En réduisant le nombre de véhicules sur la route, le covoiturage participe à la diminution des émissions de gaz à effet de serre et l’empreinte carbone. Donc si vous aussi, vous avez envie de réduire votre empreinte carbone, le covoit’ est fait pour vous !
- Accessible et sécurisé :
➡️ Il est facile d’accéder au service de covoiturage. Un téléphone mobile suffit, et vous pouvez même planifier vos trajets à l’avance. Et en plus de ça, c’est sécurisé grâce, entre autres aux commentaires laissés par la communauté. D’ailleurs, sur Citygo, vous pouvez même choisir de ne voyager qu’avec d’autres femmes si cela vous fait vous sentir plus en sécurité.
Prêts à sauter le pas ?
Si vous êtes prêts à monter dans l’habitacle et à introduire plus de flexibilité, de convivialité et de solidarité dans vos trajets, rien de plus simple : il suffit de vous inscrire dès maintenant sur Citygo. Passager ou conducteur, vous pourrez trouver vos futurs compères de déplacements en quelques minutes seulement.
Une fois inscrits, vous verrez : le covoit’ c’est parfois un peu plus de contrainte (et encore, pas tout le temps !) mais ça peut aussi vite devenir le meilleur moment de la journée. Et s’il vous fallait une dernière raison de vous y mettre, et la preuve qu’en covoit’ TOUT peut arriver, découvrez notre podcast “Chemins Croisés”, pour une virée au son des histoires surprenantes de nos covoitureurs déjà conquis.