Métro-boulot-dodo ? Et si on mettait du covoit’ urbain dans notre quotidien ?
Entre les bus plus ou moins ponctuels, et le RER qui passe deux fois par heure en dehors des heures de pointe : pas facile d’être « flex et détente » quand on habite en périphérie des grandes villes.
Vous en avez marre de devoir prendre la voiture et de dépenser des fortunes en essence, ou de devoir vous déplacer en taxi ou en VTC, juste parce que vous avez (encore…) raté le dernier métro ?
Bonne nouvelle : le covoit’ urbain pourrait bien devenir votre nouveau mode de déplacement préféré. On vous dit tout !
Le covoiturage courte distance, c’est quoi ?
Une application mobile sûre, rapide et accessible à tous.
Que ce soit pour un trajet quotidien ou une escapade en ville, Citygo vous permet de partager des trajets de moins de 80 kilomètres en voiture.
Organisez vos covoit’ en quelques clics grâce à l’option immédiat ou jusqu’à 7 jours à l’avance et choisissez des conducteurs ou des passagers qui se trouvent sur votre chemin.
Limitez l’impact économique et environnemental lié à l’usage de la voiture en
partageant vos coûts de trajets.
Sécurité, convivialité et simplicité : toute notre équipe travaille pour vous faire vivre la meilleure expérience de covoiturage en milieu urbain.
Ok, mais ça coûte combien tout ça ?
Qui dit covoiturage dit forcément partage. Eh oui, covoiturer, c’est faire preuve de solidarité ! Aussi, pour que tout le monde s’y retrouve, le tarif d’un covoiturage est basé sur le partage équitable des frais entre le conducteur et les passagers. Les frais incluent notamment le carburant, la commission de la plateforme de covoiturage, l’assurance auto et les frais liés à l’usage du véhicule. Les tarifs sont généralement compris entre 0,20€/km et 0,60€/km par passager. Chez Citygo, le prix reste le même, que le véhicule soit occupé par un ou quatre passagers.
Et si vous voyagez entre amis en tant que passagers, vous n’avez qu’à confirmer le trajet via le profil de l’un d’entre vous, en précisant que vous voyagez à plusieurs.
Quelques exemples de tarifs de covoiturage :
- Pour un trajet de 55 km de Cergy à Créteil : 41,50€ par trajet pour le passager
- Pour un trajet de 25 km d’Argenteuil à Montreuil : 19,50€ pour le passager
- Pour un trajet de 32 km de Saint-Denis à Antony : 25,50€ pour le passager
- Pour un trajet de 30 km de Villette-d’Anthon à Lyon : 18 € pour le passager
- Pour un trajet de 15 km de Roubaix à Lille : 8 € pour le passager
Covoiturer : quels avantages et inconvénients ?
En partageant son véhicule individuel (et en faisant la peau à l’autosolisme, notre bête noire !), conducteurs et passagers réduisent l’empreinte carbone de leurs déplacements et participent activement à la préservation de l’environnement (la faune et la flore vous disent merci). Mais ce n’est pas tout ! En plus de préserver la planète, le covoiturage permet à tout le monde de faire des économies, tout en profitant du confort offert par un véhicule motorisé. Et puis, faire du covoit’, c’est forcément faire le choix d’un mode de transport propice aux rencontres et aux échanges. Eh oui, un simple trajet en voiture pourrait bien vous permettre de tisser des liens avec des personnes que vous n’auriez peut-être jamais rencontrées autrement !
Et les inconvénients ? Chez Citygo, on est plutôt convaincus des avantages du covoiturage urbain, mais si vraiment vous cherchez la petite bête, on vous dira que, comme dans tout, quelques parts d’ombres subsistent. Entre la gestion des passagers, la perte d’intimité et les petits imprévus qui peuvent arriver sur la route, les conducteurs peuvent avoir besoin d’une certaine capacité d’adaptation. Mais en général, ces petits tracas sont vite oubliés face aux bénéfices tangibles apportés par le covoiturage urbain.
En bref, on pourrait résumer ainsi :
👉les avantages : des économies, de la convivialité, moins de pollution
👉les inconvénients : moins d’intimité, besoin de plus de flexibilité !
Voies de covoiturage : chaud devant !
Des voies réservées aux covoiturages ? Ça existe ! Réservées aux véhicules transportant deux personnes ou plus, les voies de covoiturage offrent des avantages non négligeables aux conducteurs et aux passagers. Reconnaissables par une signalisation spécifique, ces voies peuvent faire l’objet de contrôles automatisés pour garantir leur utilisation appropriée (pas question de resquiller, donc !). Situées sur les autoroutes comme en ville, elles permettent notamment de réduire le nombre d’embouteillages et jouent un rôle dans l’amélioration de la qualité de l’air. Pour les repérer, cherchez le losange blanc, symbole distinctif de ces voies. Pour les covoitureurs, c’est souvent tout bénéf’ : vu qu’aujourd’hui encore, le covoiturage reste plus rare que l’autosolisme, la voie de covoiturage offre une conduite plus dégagée, et donc plus paisible.
Parking et covoit’ : trouver sa place, c’est fastoche
Vous avez une sainte horreur de ne pas trouver de place pour vous garer, et vous êtes réticent à covoiturer parce que vous n’avez pas envie de faire quinze mille arrêts ? C’est compréhensible. C’est pourquoi il existe des aires de covoiturage, des espaces stratégiques où conducteurs et passagers se retrouvent pour partager leurs trajets. Ainsi, pas besoin d’aller chercher un tel chez lui, et tel autre à la sortie de la ZAC : tout le monde se donne rendez-vous au même endroit pour plus de simplicité.
Disposées généralement à proximité des voies principales et des autoroutes, ces aires offrent un cadre sécurisé et pratique pour les usagers. Elles sont équipées de places de parking, avec en moyenne 20 à 30 emplacements, et sont aménagées pour garantir une expérience agréable. Ces aires se déclinent en différents types, notamment les aires de covoiturage domicile-travail, souvent localisées en zones rurales, et les parkings de covoiturage de longue distance, adaptés aux trajets interurbains ou de vacances.
Combien coûte le stationnement ? La gratuité ou la tarification des parkings de covoiturage dépendent des politiques locales ou des gestionnaires de ces infrastructures. Certains sont gratuits pour encourager cette pratique, tandis que d’autres peuvent être payants, bien que souvent à un coût moindre que les parkings traditionnels.
Transports en commun limités : conséquences & solutions ?
Qu’on vive à Paris, à Marseille, à Lyon, à Rosny-sous-Bois ou encore à Dormillouse (le hameau le plus isolé de France, si si !), on n’est pas tous logés à la même enseigne en termes de transports en commun. Pourtant, ces derniers jouent un rôle crucial dans la mobilité des populations, et dans son accès à différents espaces, services, et même opportunités.
Le maillage territorial, bien qu’existant et assez bien développé selon les endroits, reste souvent limité, laissant certaines zones mal desservies. On parle même de précarité de mobilité pour évoquer le manque de transports en commun dans certaines zones du pays. De même, les horaires et la fréquence des transports peuvent poser problème, limitant la flexibilité des déplacements pour de nombreux usagers. Certains habitants du centre vont pouvoir profiter de transports en commun réguliers jusqu’à une heure avancée de la nuit (en général jusqu’à 2-3 heures du matin dans les grandes villes), alors que les populations limitrophes devront courir pour ne pas rater le dernier RER ou TER…
Résultat : : 13 millions de personnes sont concernées en France par la précarité de mobilité. Pire, 1 habitant sur 4 des régions les plus plus isolées en termes de transports déclare n’avoir accès à aucun service de mobilité à proximité. Pas très fair*, tout ça.
Ces contraintes ont des répercussions sociales importantes, créant des disparités d’accessibilité et parfois même d’isolement pour certains membres de la communauté urbaine.
Ne pas avoir accès à des transports en commun fréquents sur une plage horaire satisfaisante implique parfois de devoir renoncer à un emploi, ou encore de devoir limiter ses loisirs. En effet, 50% des Français en situation de précarité de mobilité ont déjà refusé un poste ou une formation. Par ailleurs, 26% ont déjà renoncé à des examens médicaux à cause des difficultés rencontrées pour se déplacer. La situation est également préoccupante pour les seniors, dont 30% sont contraints de ne pas sortir de chez eux pendant 24 heures d’affilée faute de mobilité, selon une étude de LMI (2014).
De même, tout le monde n’a pas les moyens de se déplacer en voiture personnelle : le transport représente une part importante du budget des plus précaires, pour qui il grignote 20% du budget total, selon l’INSEE. Ces données illustrent l’impact profond des contraintes de mobilité sur les populations vulnérables. Le covoiturage de proximité répond en partie à ces différentes problématiques.
Covoit’ + transports en commun : la formule gagnante
Vous l’aurez compris, pour pallier aux absences de transports en commun, le covoiturage de proximité offre une solution bien huilée. Plus flexible, il permet aux usagers de bénéficier d’un mode de transport peu coûteux (bien moins qu’un taxi), confortable et sécurisé.
Un mode de transport plus flexible
Fini le rush de fin de soirée, à courir pour dans le dédale des couloirs des métros pour être sûrs de ne pas rater le dernier train. Avec le covoiturage urbain, vos horaires de déplacement gagnent en flexibilité. Et cette flexibilité a du bon, surtout quand on est pressé de rentrer chez soi. Pour preuve, 60% des trajets Citygo ont lieu entre 16 h et minuit. Pour aller faire ses courses, se déplacer en ville, ou rentrer chez soi après le travail, le covoiturage urbain vous permet de ne plus être à la merci des horaires des transports en commun. Et ça vaut aussi pour le week-end et les jours fériés, où, en général, on trouve moins de transports en commun. Bref, finie l’attente passée une demi-heure sous l’abribus martelé par la pluie un premier mai.
En termes de lieu de dépose aussi, le covoiturage urbain offre une plus grande flexibilité. Un point important pour les personnes qui ont du mal à se déplacer à pied, ou ne possèdent pas d’arrêt de bus ou de métro près de chez elles. Plus besoin de marcher entre la gare RER et chez soi, en pleine nuit ou en plein hiver ! Le conducteur peut vous déposer pile à côté de chez vous, et même veiller à ce que vous rentriez sain·e et sauf·ve à la maison.
Un mode de transport plus accessible
Plus on s’éloigne des grandes villes, plus c’est galère de se déplacer… Or, les villes françaises, que ce soit Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse (et toutes les autres, qu’on aime aussi), agissent encore en tant que pôles de divertissement et d’accès à la culture. Pour faire face aux disparités et aux inégalités en termes d’accès à des moyens de transport en commun efficaces, là encore, le covoit’ de proximité offre une solution adaptée.
D’ailleurs, pour vous donner un exemple (et vous montrer qu’on a bossé le sujet), on sait que 98% des trajets en covoit’ se font entre la ville et la banlieue (contre seulement 2% de trajets faits dans Paris intramuros). Plus besoin de galérer à prendre 4 bus et deux métros pour rejoindre vos potes de Saint-Ouen depuis Noisy-le-Grand et inversement. Ni de mettre le tiers de votre dernier salaire dans un taxi. Et ça, c’est plutôt cool, non ?
Un mode de transport plus confortable
On ne va pas se le cacher, éviter la foule en sueur de l’heure de pointe et avoir la garantie de trouver un siège confortable, ce n’est quand même pas rien pour ses trajets du quotidien. Covoiturer, c’est donc faire le choix d’un mode de transport offrant plus de confort. Plus de correspondance (il faudrait en moyenne 2,2 modes de transport nécessaires pour rejoindre Paris depuis la périphérie*), plus de galère.
Et en termes de rapidité aussi l’usage partagé de la voiture offre des avantages : il faudrait en moyenne 15 minutes de moins pour se rendre au même endroit en voiture comparé aux transports en commun*. 15 minutes qui pourraient donc être exploitées pour autre chose au quotidien : du rab de sommeil, ou encore relire les quatre tomes de Twilight — pourquoi pas ?
*source : étude interne 2022
Covoiturage vs. métro, en résumé :
Le ➕: des horaires plus flexibles : plus besoin d’avoir peur de rater le dernier métro quand on rentre de soirée. Et ça marche aussi pour les gens en horaires décalés, qui travaillent très tôt le matin ou de nuit.
Le ➕: une plus grande accessibilité : plus besoin de marcher 15 minutes jusqu’au premier arrêt de métro. Le covoiturage de proximité vous permet de choisir un lieu de prise en charge et de dépose au plus proche de chez vous ou de l’endroit où vous souhaitez vous rendre.
Le ➖: un coût plus élevé : si un ticket de métro coûte entre 1 € et 2 € à l’intérieur des grandes villes, il suffit par exemple de dépasser la zone 2 proche de Paris pour se retrouver à payer un billet aller simple à 5 €. Le covoiturage urbain est sensiblement plus coûteux. Mais selon la destination, les disparités de coût peuvent être infimes comparée au prix des transports en commun.
Covoiturage vs. bus :
Le ➕: des horaires plus flexibles : plus d’attente interminable à ne pas savoir à quelle heure le prochain bus passera, ni de temps à se demander si les horaires ont changé à cause des vacances ou du week-end.
Le ➕: une plus grande accessibilité : comme pour le métro, le covoiturage urbain permet de desservir des zones où d’autres moyens de transport comme le bus ne passent pas forcément.
Le ➕: un plus grand confort : presque jamais de place assise, arrêts fréquents, bus bondé aux heures de pointe… Avec le covoiturage urbain, plus de désagréments liés à l’usage du bus. Vous pouvez rentrer chez vous et commencer à vous détendre tout de suite, dès que vous êtes bien installés dans la voiture que vous partagez.
Le ➖: un coût plus élevé
Covoiturage de proximité et service de VTC : quelle différence ?
Le covoit’ urbain et les services de VTC diffèrent en de nombreux points. Pas question de confondre le service offert par Citygo avec un simple service de taxi à la demande ! On vous explique.
Un conducteur, c’est pas la même qu’un chauffeur
Chez Citygo, on aime à faire la différence entre un conducteur, à savoir une personne proposant son véhicule pour faire des trajets partagés (du covoiturage, donc), et un chauffeur (une personne payée pour venir vous chercher et vous déposer à un endroit de votre choix). En faisant appel à un chauffeur, vous acceptez de payer pour un service rémunéré : le chauffeur exerce son travail, il a fait de la conduite son métier. Le conducteur d’un covoiturage, quant à lui, est un particulier qui partage ses trajets du quotidien.
Service de transport de personnes et covoiturage : deux mondes séparés
Vous l’avez compris, conducteur (covoiturage) et chauffeur (taxi, VTC) appartiennent à deux univers bien différents. Là où un service de transport à la personne offre un service privé la plupart du temps réservé à une personne ou à un seul groupe, le covoiturage repose sur le partage et une certaine sérendipité. Sérendipi-quoi ? En bref, vous covoiturez avec les personnes proches de vous géographiquement, ou allant au même endroit le même jour ou à la même heure. Le conducteur, contrairement au chauffeur, ne vous transporte pas d’un point A à un point B sur simple demande.
En effet, l’avantage d’un conducteur, c’est qu’il va dans la même direction que vous et qu’il ne se fait pas de bénéfice sur le trajet covoituré. En somme, le conducteur profite comme vous du covoiturage — il conduit simplement le véhicule. Cela fait du covoiturage urbain un service plus convivial, construit sur des valeurs de service rendu et d’égalité entre conducteurs et passagers.