Covoit’ à plusieurs, mode d’emploi

Prendre un covoiturage, c’est souvent simple : un conducteur, un passager, un trajet partagé. Mais que se passe-t-il lorsque le passager (et parfois même le conducteur !) n’est pas seul ? Trop souvent, ceux qui réservent un trajet oublient de préciser qu’ils voyagent à deux, voire plus. Or, un conducteur qui s’attend à voir une seule personne débarquer risque de se retrouver avec une place insuffisante dans la voiture et ces incompréhensions peuvent mener à une annulation de dernière minute.
Un trajet qui aurait pu se dérouler sans encombre devient alors source de frustration, autant pour le conducteur que pour les passagers concernés. Pour éviter ça, on vous dit tout sur la marche à suivre pour adopter le « covoit’ en duo, boulot, dodo ». Et en covoit’ comme dans bien des domaines, la communication, c’est la clé !
Les règles du jeu : être clair dès la réservation
Lorsqu’un passager réserve un trajet via Citygo, il a la possibilité d’indiquer le nombre exact de personnes qui l’accompagnent. Cette étape est essentielle pour permettre au conducteur de s’organiser en conséquence. Il ne s’agit pas seulement de savoir s’il reste de la place dans le véhicule, mais aussi d’assurer un trajet confortable pour tout le monde.
Aussi, un conducteur a tout à fait le droit de refuser une prise en charge si le nombre de passagers indiqués n’est pas conforme à ce qui avait été prévu. Ce n’est pas une question de mauvaise volonté, mais bien d’organisation. Une voiture, ce n’est pas un bus, et si toutes les places sont déjà occupées, le trajet peut vite devenir compliqué (vous n’avez pas envie de passer la demi-heure qui vient sur les genoux d’Yvette, votre voisine qui affiche une bonne volonté certe arrangeante mais un peu malaisante) :
- Un problème de place : une voiture a un nombre de sièges limité, et personne n’a envie de finir son trajet coincé entre deux passagers, faute d’espace suffisant.
- Une question de confort : un trajet de covoiturage, c’est aussi une expérience agréable à partager. Être serré comme dans une rame de métro à l’heure de pointe, ça n’est plaisant pour personne.
- Une sécurité à respecter : chaque passager doit avoir une place assise et une ceinture de sécurité. En cas d’imprévu, impossible d’improviser un arrangement bancal sans risquer une infraction (voire pire en cas d’accident).
- Un imprévu évitable : prévenir à l’avance permet au conducteur de s’organiser, de libérer de l’espace si possible ou de signaler qu’il ne pourra pas prendre plus d’un passager. Cela évite des situations gênantes au moment du départ.
- Une ambiance plus détendue : tout le monde apprécie un trajet qui se déroule sans stress. Ne pas avoir à gérer une incompréhension de dernière minute permet de partir dans de bonnes conditions.
Sans oublier le fait que, lorsqu’on fait du covoiturage (contrairement aux VTC), le conducteur peut lui aussi être accompagné. Les places peuvent donc manquer dans l’habitacle ! Là encore, tout est une question de communication et d’anticipation.

Petite piqûre de rappel : Citygo ≠ VTC
Le covoiturage, c’est du partage de trajet, pas un service de transport sur commande. Un conducteur qui utilise Citygo ne roule pas pour un gain fixe par passager, mais pour rentabiliser son trajet tout en rendant service. Ce n’est pas un chauffeur privé qui doit répondre aux exigences d’un client, mais un automobiliste qui propose de partager son véhicule pour un trajet commun.
Il est donc essentiel de garder en tête que la flexibilité et la bienveillance sont de mise, autant du côté des passagers que des conducteurs. Et comme partout, une attitude bienveillante commence souvent par la mise en place d’une communication claire (et sympathique, tant qu’on y est—un bonjour, un merci et même un smiley si on fait du zèle, ça ne coûte rien !). L’objectif est donc que tout le monde y trouve son compte et que le trajet se déroule dans la meilleure ambiance possible. Si vous voulez en savoir plus sur cette différence entre Citygo et un VTC, notre article dédié vous expliquera tout en détail.
Voyager avec des enfants : les précautions à prendre
Et si jamais vous voyagez avec un enfant, il y a encore plus de raisons de prévenir le conducteur à l’avance. Tous les véhicules ne sont pas équipés de sièges adaptés et, légalement, un enfant ne peut pas être transporté sans un dispositif de sécurité adapté à son âge et à son gabarit. Si vous pensiez pouvoir emmener Benjamin, votre neveu de deux ans à Disneyland en covoit’ sur vos genoux : repensez-y à deux fois. En effet, le covoit’ avec un enfant, ça demande un peu plus d’organisation :
- Une obligation légale : un enfant ne peut pas être transporté sans siège auto ou rehausseur adapté, c’est non négociable.
- Une question de sécurité : un freinage brusque peut avoir des conséquences bien plus graves pour un enfant mal installé.
- Une logistique à anticiper : tous les conducteurs ne disposent pas forcément d’un siège auto. Mieux vaut poser la question en amont. S’il n’y en a pas, il faudra prévoir d’en apporter un ou trouver une solution alternative.
Du côté des conducteurs, certains sont prêts à s’adapter, mais cela demande une organisation préalable. C’est pourquoi un simple message au moment de la réservation peut tout changer et éviter toute confusion une fois sur place !
En conclusion, un bon covoiturage, c’est avant tout un covoiturage bien préparé. Anticiper, préciser le nombre exact de passagers, s’assurer que les conditions du trajet sont adaptées : autant de réflexes qui permettent d’éviter les malentendus et d’assurer un trajet agréable pour tout le monde. Alors, avant de réserver votre prochain covoiturage, prenez quelques secondes pour bien renseigner toutes les infos nécessaires. Un petit effort de communication en amont peut faire toute la différence sur la route !